Ecritures...

Ecriture anticonformiste et rieuse... ou...
Ecriture anti-cons fort mystérieuse !



Eh... t'as vu le titre, je voulais l'appeler "Hue-topic", mais bon... ça fait pas très sérieux. Remarque, tu me diras le titre que j'ai mis il ne fait pas beaucoup plus sérieux, alors quoi ?
"Les écrits d'un vieux con" ou "Les étrons d'un vieux cri", finalement qu'est-ce que ça peut faire un titre? A quoi ça sert un titre ? Et puis quel type de titre, quel titre de type ? Le titre d'alcool d'un viellard maniaque ou celui d'un vieil armagnac ? Le titre de noblesse de monsieur le comte ou... le compte et... est-ce que le conte est bon ? Les bons comptes font les bonzes amis ! Parait-il ? Bon... titre en bourse ou titre de film, ce n'est qu'une question évaluation, d'évolution... de ré-volution... etc...

Passons aux choses sérieuses, je n'écris pas que ça, heureusement... je peux faire pire, rassure-toi. Tu trouveras dans ce topic des textes en vers ou en prose, des cris d'amour, des coups de gueule, ma vie, mes textes mon c*** disait Cavanna, je crois ou quelque chose d'approchant.

Bonne lecture.

King Crimson

PS: mon pseudo d'écrivailleur est Stéphan Korrydwen et c'est sous ce pseudo que je signerai tous les posts de ce topic.

S. Korrydwen

Aqua-bon !


Cette goutte qui perle et glisse lentement… inexorablement ?



Quand je t’aime, elle naît à mon regard… trans-lucide !

Quand je te désire, elle coule de ton ventre… boule-versée !

Quand je te perds, elle naît à mon regard… des-aveux !

Quand je te souviens, elle coule de mon cœur… goutte-sang !



Nourrir, courir, mourir, pourrir !



Dans une paume, la pommade du paumé… va !



Où ?… Mais où ???



…et que m’importe quand !!!

extrait de "Pensées Eparses"

de Stéphan Korrydwen

(c)Korrydwen-2001-

S. Korrydwen

À elle !


Partir à l’aventure au gré de tes nuits roses,

Courir à la rencontre des ogres et des fées

Qui repeuplent tes nuits quand, perdue, tu refais

Le chemin de tes sœurs aimées à l’overdose !



Je te guide au frais vent, à travers les tilleuls,

Prends ma main et courons, à perdre nos sillons !

Recevons de plein fouet une claqu’ dans la gueule

Qui nous fait découvrir qu’aimer est illusion ?



Illusion de ton corps, quand je passe au travers,

Comme les blancs manteaux au travers de la brume.

Les étoiles naissantes opalisent l’hiver,

Illusion de ma vie ! Quand d’un feu, tu l’allumes !



Illusion du réel, hasard d’un mot mal né,

Qu’il se vide de sens au passé de mes ruines !

Améthyste éclatante, ém’raude à faire aimer

Le trou noir des Enfers !… J’aime tes tourmalines !

extrait de "Pensées Eparses"

de Stéphan Korrydwen

(c)Korrydwen-2001-

S. Korrydwen

Excrémentielles Dégueulissures




Désabusance fétide de l’attente inutile,

Me repassant l’histoire dans le sens vomique,

Ré-à-pensant au gris de la vie asmodique

Bitumisant le ciel des fumées de la vile !



Les mots n’ont-ils de sens qu’à celui qui les crie ?

Les maux sont-ils d’essence à celle qui torture ?

Ferougisant le cœur et chevalant l’ordure

Mes pensées d’amer-sûre déclament mes écrits !



Concupiscence morbide des déchets et des fleurs,

Promiscuité glaireuse de l’oiseau de mes rêves :

Les bulles de mon sang se détournent et puis crèvent,

Tandis qu’elle parfleure ma vie !… Repars, mon cœur !



Certes l’organe est sain, et bien qu’il soit usé :

Il est prêt à reprendre le chemin de cailloux

Qui serpente en collines, embaumé de ses fleurs,

Menant à ses châteaux… qui me plaisent assez !!!


Extrait de "Pensées Eparses"

de Stéphan Korrydwen

(c)Korrydwen-2001-


S. Korrydwen

Camping



J’allais camper sur les terrasses de la folie

Ma toile était de blues, mes piquets de colère !

La corde qui les tendait s’appelait éphémère…

Comm’la fille qui logeait en la villa-délire.



Son soleil était là, se mêlant à mes pluies

En un jaillissement de larmes de lumières,

Projetant les boues fauves à jamais vers l’arrière

Et polissant les pierres qui jalonnaient la vie !



Les ouragans glissaient aux toiles de mes lits

Les secouant rudement de bourrasques amères

Les nuits rouges éclairaient les endroits de l’envers…

Et… réciprocité : je les aurais polis !



De mes vents, de mes mains, ces orageux pourris !

Je voulais les dompter et, d’aucune manière

Je ne les voulais las, étendus sur du verre,

Afin de les aimer : perdus, crevés… démis !!!


extrait de "Pensées Eparses"

de Stéphan Korrydwen

(c)Korrydwen-2001-

S. Korrydwen

LOL, tu te laches.....
Que dire de ce poète confirmé????
Rien d'autre que :"CONTINUE COMME ÇA".

Bon travail.

A+ monsieur l'écrivain.